mardi 20 juillet 2010

Le pleurnichard amoureux

Ne pas réussir à dormir est épuisant,
Il n’y a que le noir des yeux fermés
Et les images qui défilent,
Une ritournelle insupportable.

Je m’efforce de serrer les dents
Quand tu viens me rendre visite
Avec ta petite culotte insolente
Devant la porte de mes rêves.

Lorsque les regrets sont trop lourds,
Et que l’envie de te toucher à nouveau est trop forte,
Il ne me reste plus qu’à étouffer mes sanglots,
Comme un gamin qui sort d’un cauchemar,
Ou de taper du poing sur mon oreiller
Comme un forcené innocent que l’on vient d’enfermer -
Ton absence est une camisole de force.

Dans l'espoir d'une douce nostalgie,
J’allume la lampe de chevet,
là où tu avais l’habitude de dormir -
Mais je déteste l’idée de t'avoir à t’aimer encore.

Je comble l’absence par les remords,
J’essaie de tapisser ma banale solitude
De souvenirs enjoués.
Mais même les souvenirs heureux
Me transpercent le cœur.

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