dimanche 18 juillet 2010

J'aimerai que le présent soit éternel

Accoudé à la fenêtre,
J’observe dehors.
La rue est totalement vide sous les réverbères.
Le pays à perdu le match de football.
La ville est silencieuse,
Ma télé ne marche pas,
Et je m’en contrefou.
C’est une boîte pour les singes.
J’ai mal au ventre.
Ce Chili con carne n’était plus bon –
Je crois.
J’écoute une ballade au piano,
Du Brahms il me semble,
C’est triste comme la mort.
Ma vaisselle est enfin faite.
La lumière au dessus de l’évier s’éteint,
Et se rallume.
C’est très énervant.
Faudrait que je pense à la changer.
M’en fout, demain je me tire d’ici.
J’ouvre ma bouteille de martini et je commence à boire.
J’oublie un peu la vie qui passe
Pour m’imprégner de la nuit et de sa douceur mélancolique.
J’écris des poèmes qui resteront au fond de mon tiroir,
J’écris juste comme ça,
Pour espérer.
J’écris le fil du temps,
Pour que le présent reste éternel.
Je pense à toi et à toi.
Je pense à vous-
Mes amis.
Que l’amour vous tombe dessus
Et que je reste seul
Pour
l’éternité.
Bisous.

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