dimanche 18 juillet 2010

Un nouveau soir là où tout va mal

Il semble que la perfection
Habille toutes les femmes que j’aime.
Pour moi qui ne sais pas faire mon lit,
Qui ne sait pas compter,
Faire la cuisine, le ménage
Et qui ignore les bases de l’existence,
Ce n’est pas une mince affaire.
Je me sens comme un insecte
Face à leurs corps féminins,
Leur tête bien faite,
Et leur normalité angoissante.

Je m’obstine à croire
que je ne suis pas à la hauteur -
Je fais de mon mieux,
Je me dis que je serais toujours amoureux,
Je fais un tas de promesse,
Je vais trop vite,
Et le premier « je t’aime »
Tombe.
Alors je sais que mes jours sont comptés
Et que la passion qui m’a animé
Va s’effriter en miette.

Puis elle va partir.

Alors je vais écrire des poèmes d’amours déchues,
Qui n’intéresseront même pas
les cafards de ma chambre.
Puis je reprendrai une vie solitaire
En me disant que je ne pourrai plus jamais faire l’amour à une femme.

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