dimanche 21 août 2011

An old love like the woods

The smell of an old poetry book,
A green cap on your dark hair,
Your lips with red –
Your scarf.

Two high melancholic eyes
And a long smile -
That was a part of our love,
an old love like the wood.

But finally
What does it means
“I love you” ?

Un je ne sais quoi

Matin -
Les feuilles rougeoyantes caressent l’horizon
Et le soleil s’est endormi sur les arbres.
Mon regard se perd -
Je pense :
J’aurai voulu être un oiseau,
Mais un je ne sais quoi
M’a fait homme.

Ainsi,
Je suis proie au doute,
A l'avenir,
A l’amitié,
A l’amour,
A la solitude,
A la mort,
Au bonheur frivole -
Je suis proie à la vie,
A l’espoir,
A l’existence qui brûle,
Et se consume en chacun de nous
Et dans chaque parcelle du monde.

Je suis soumis à toutes les petites choses,
Pièces du puzzle quotidien.
Pour mon cœur qui bat,
Pour le regard des autres,
Pour l’amour fou,
Pour les larmes,
Pour la violence,
Pour la haine
Et la mélancolie
Un je ne sais quoi m’a fait homme.
Il m’a fait fatigué,
Maladroit,
Lent,
Rêveur,
Bizarre –
Souriant.

Un je ne sais quoi m’a fait homme –
Mais m’a donné sous forme de poèmes
les ailes d'un oiseau.

Poupée slave

Boire
Les reflets de la lune
Et les étoiles
Qui pendent au dessus de nos têtes
Comme un mobile de diamant.

Un beau souvenir
Qu’est ta culotte
Sous les tulipes –
Ton visage de poupée slave
N’en fini pas de me fendre le cœur.

Tes mains se confondent avec les feuilles d’automne,
Humides,
Comme ton sexe qui se noie
Dans mon désir infini.

Tu as tourné autour de moi
Comme le soleil autour de la terre,
Puis tu t’es arrêté
Et tu t’es évanouie dans l’immensité
Du cosmos.
Maintenant je brûle seul
Et je n’ai plus personne
A éclairer.

Turin

Les morts se sont invités
A la lueur de ma lampe de chevet.
Assis au bord du lit,
Ils me chuchotent paroles
De réconfort
Et poème en vers libre.
Je n’ai que leur regard vide,
Leurs mains
Et leurs semelles de plomb
Pour affronter la nuit trop douce –
Trop douce sans tes promesses
Et l’enivrante clochette
De tes yeux.

Je marche dans Turin illuminé
Au bras de denses montagnes rocailleuses
Et d’un soleil qui doute.
J’ai sur la peau un costume deux pièces,
Chemise blanche,
Veste noire –
Mes poches sont lourdes
De suicides larmoyant
Tous plus lâches
Les uns
Que les autres.

Je ne ferais jamais le tour de ma chambre
Tant que leurs poèmes
Me gardent en vie –
Je ne ferai jamais le tour de mes rêves
Tant que leurs chansons
Accompagnent mes nuits.

Tandis que coule la pluie orageuse,
La nuit se lasse de mes sanglots
Et me demande de me taire
Afin d’apporter le jour plus vite –
Toujours trop vide,
TROP VITE
Comme le temps qui passe.
Toujours trop vite,
Comme l’air
Le sable
L'amour
Qui coulent entre nos doigts.

L’amour mérite
Que l’on meurt
Pour elle –
La poète le sait
Quand il laisse couler l’encre
A la place de son
Sang.

Le soleil ne s'est pas levé de là où je te regarde

Nous avons enivrés le dimanche
De nos caresses
Et de mots drapés dans la tendresse.
Sous tes courbes folles
Et parfaites
- Comme ses lignes sinueuses que les plaines
Tracent à l’horizon –
Je laisse mes mains glisser.

Le lit baldaquin se transforme en navire,
Vers quelques minutes de plus
Dans l’oublie de soi,
Vers l’oublie de la justice,
De la fidélité -
De la raison.

Dans la pénombre de la chambre,
Il n’y a que nos corps presque nus
Et nos souffles respectifs.
Ce noeud sur te culotte mauve
à toute l'intention
de mon regard.

Le soleil ne s’est pas levé
De là où je te regarde –
L’amour
N’est pas pour nous.

Derrière le volet,
Encore fermé si tard,
S’agitent les voitures,
Le tramway,
Les gens –
La vie.

Il suffit de peu
- parfois -
Pour avoir l’impression
De ne plus être
De ce monde.

Nuit Moite

Les chats maraudent
Dans la chaleur de la nuit moite
Et comme un éclair
Il me vient l’image de son bras
Entourant ton corps endormi.

Je ne veux plus de cette coulée de boue
Le long de mes veines -
Je veux une rivière limpide
Fraiche
Et pure.

Rien ne sert de m’arracher les yeux,
Mais y a-t-il quelqu’un pour
M’arracher l’esprit ?

samedi 20 août 2011

Les doigts dans la prise

Le noir est trop lourd ce soir,
Il pèse comme ce foutu orage qui tarde à venir –
Il m’éclaire autant qu’une ampoule grillée.
Au diable les papillons
Et les petites fleurs.

Je devrai me contenter
D’une rivière d’eau douce
Et d’une tasse de thé –
Mais comment puis-je résister
A ce feu qui me brûle,
A ce vide devant mes pieds
Qui ne cesse de me foutre le vertige ?

« Je ne serai l’infirmière de personne » dit elle,
Pourtant j’aurai bien besoins de ses bras
Pour mettre en cage
Ce mal qui m’écrase la poitrine.
« Je ne serai l’infirmière de personne » dit-elle,
Pourtant, elle se gave de calmant
Et prie pour que son homme revienne –
Elle aurait besoin de Dieu,
Comme nous autres
Pauvres pêcheurs.

L’amour ne serait-il que le diable
Déguisé en ange ?
Celui qui vous coupe les ailes
Au moment voulu ?
Trop de visages déformés
Sous ses coups –
Il nous faudrait une émeute.

Finalement,
On se rode de rupture en
Rupture,
Jusqu’à ce que notre cœur devienne
Pierre –
Invincible.
Ainsi,
Pas mêmes le cul de la plus belle des femmes,
Pas même ses larmes,
Pas même son visage inhalé,
Pas même son parfum,
Ses culottes,
Les vacances passées avec elle,
Les valises posées dans le hall
Et le bruit de la porte qui claque
Ferons de nous un homme brisé.
Notre cœur sera plus lourd
Que l’addition salée
Qu’elle vous laissera sur la table.
Elles ne soupçonnent pas
La douleur
Que peut ressentir une ordure -
Comme nous ignorons tout de leur âme
Qui sombre
Et de leurs cris sourds
Que l’on étouffe sous nos pieds arrogants
Et cirés de luxure.

Je me tirerais une balle
Pour vos beaux yeux,
Je me prosternerai
Pour vos jolis collants à rayure
Et vos visages plein de sourire.

C’est dans mon regard
Que se lit furtivement mon amour
Pour chacune d’entre vous –

Mais

Celle qui aura mon cœur
N’existe pas encore
Si ce n’est dans mes petits fantasmes empaillés.

Le petit matin n’aura pas mes larmes,
Il n’aura pas mes rêves
Comme il a bouffés ceux de la voisine
Et de tant d’autres.

Alors qu'au quatre coins du monde
On crie famine –
Maladies,
Pauvreté -
Misère ;
Ici,
Beaucoup trop crie
manque d’amour
Et cela suffit
À vouloir
Mettre les doigts dans la prise.

mardi 16 août 2011

Un corps qui s'éveille

Je viens réveiller mon corps
A la fraîcheur d’un nouveau jour,
Le pigeon se pose sur le cerisier,
Les deux chats s’étirent au soleil.

Ma silhouette à moitié nue
Prend vie au chant des oiseaux.
Je respire les premiers rayons du soleil,
Sorti de mon velouté de couverture

La brume du sommeil s’évapore,
Je navigue à vue
Vers des heures solitaires
Qui trépassent le long de mes veines.

Je me refuse au plaisir stérile,
Cherche à diluer
Pour trouver l’essentiel -
Le nectar.

Ce matin,
J’éprouve des remords
A avoir rêvé cette nuit.

lundi 15 août 2011

Les chemins romantiques

Sais-tu que parfois,
Le soleil
Ne se lève pas sur mes jours,
Que le bleu de la nuit
Pose son voile sur mon regard ?

Sur mes chemins monotones,
Chaque ombre féminine
Vient se poser sur mon cœur emmuré,
Des trésors brûlants,
Des pièces d’or.
Je suis amoureux de leur visage,
Je peux caresser leur peau
De mes yeux,
Je peux prendre leurs mains
d'un seul regard -
Je peux les embrasser
Là où les loups ne viennent pas chasser.

Des nuits et des jours,
De la pluie, du beau temps –
J’ai tant attendu.

Seul comme le vent qui souffle,
Fade comme la feuille d’automne,
Voilà comment va mon cœur.

La beauté m'assassine

Le petit garçon a perdu son regard,
Il porte son avenir dans une plume.

Je fusille les gens de mon regard assassin
Et brûle le sourire insolent de toutes ces femmes.
Si elles avaient des ailes,
Elles me regarderaient d’encore plus haut.

Chaque courbe, détails de leur finesse,
Me prend à la gorge –
Je perds mon souffle à la vue d’une jambe,
Le vertige me prend au creux d’une bouche.
La beauté m’assassine.

Le petit garçon monte les escaliers,
Lui peut encore aimer.

samedi 13 août 2011

Sans toi, sans toi

Je ne veux pas finir
Au vide-ordure,
Inondé par mes peurs,
Sans toi,
Sans toi.

Je ne veux pas finir
Amnésique,
T’oublier dans la rue,
Sans toi,
Sans toi.

Je ne veux pas finir
Seul sur la lune,
Accroché aux souvenirs,
Sans toi,
Sans toi.

Je ne veux pas finir
Le regard vide,
A genoux,
Sans toi,
Sans toi.

Je ne veux pas finir
Ta robe à mon bras,
Sous la pluie,
Sans toi,
Sans toi.

Je ne veux pas finir
Les promesses au bord de la langue,
A cracher sur la nuit,
Sans toi,
Sans toi.

Je ne veux pas finir
Lubrique
Devant les femmes en vitrine,
Sans toi,
Sans toi.

Je ne veux pas finir
Sous terre
Sans toi.

Sans toi,
Sans toi,
J’exposerai les planètes
Aux yeux du monde,
Faisant trembler le bleu du ciel –
Offrant un spectacle d’apocalypse.

Mais tout fini,
Tout s’écroule,
Tout se couche –
Tout fini
Sans toi.


Je serais toi

Je serais...

Je serais le fantôme
Glissant le long de tes doigts
Quand tu lui fera l’amour
Et que tu lui caresseras le dos.

Je serais l’ombre
Qui tapissera ta chambre
Lorsque tu feras la grasse matinée
Le dimanche matin.

Je serais le soupir
Que tu pousseras
Lorsque tu regarderas ma photo
Par hasard sur ton téléphone portable.

Je serais l’orgasme
Hurlant au fond de ton bas-ventre
Et remontant vers tes cordes vocales
Comme une coulée de lave en ébullition.

Je serais ton regard
Celui que tu ne pourras détourner de la nuit stagnante,
Le regard des doutes, des pourquoi, des comment –
Celui de l’enfer qui brûle dans ma tête
Avant que le sommeil ne me capture.

Quand tu rattraperas ton bonheur
Et tes rêves,
Peut être serais-je aussi ton sourire -
Ou peut être pas.

mercredi 10 août 2011

Grain de sable

L’été vient poser son voile de nuit
A pas de loup –
Le jardin d’en face attend la rosée
Tandis que les chats rodent une dernière fois.

Sur la terrasse paisible,
Je suis venu me poser.
Là,
Je ne fais rien
Je ne pense à rien –
Je n’attends plus rien,
pas même un coucher de soleil.


Les lampadaires s’allument
dans leur lumière hésitante,
Les tuyaux d’arrosage se taisent,
L’oiseau passe en dessous
De la lune.

Tout est là,
Tout est debout –
Et cela depuis si longtemps.

L’amour
N’est qu’un grain de sable
Dans ce vertueux spectacle.

lundi 8 août 2011

Sous un brin de pluie, le long du cimetière

Egaré dans ce dimanche poussiéreux,
Je longe les murs du cimetière
Pour me protéger de la pluie battante.
Mais rien ne me protège
Contre mes pensées
qui se baladent entre les affres de ton corps
Et le bourdonnement de tes lèvres.
Rien ne résiste à tes yeux,
Ces yeux d’ivoire
S’abaissant à la tristesse
Comme on s’abaisse
Face à un roi.

Nos mots désuets
S’écrivent et se réécrivent
Dans les pages de mon cœur –
Tes mains pleines de tendresse
S’écaillent au fil de mes pas.

Dans le creux de tes bras,
Ces bras de velours,
Les étoiles ont trop brillés -
Elles m’ont éblouie,
Aveuglés.
Où est le chemin du retour ?
Te retrouverais-je dans les grands manteaux de l’hiver
Où bien l’été à t elle déjà sonné le glas ?

Dans ce dimanche aux allures
De nuit sans fin,
Ta silhouette ondulée
Vient hanter mon regard.

Dans les rues désertes,
Il n’y a que moi
Et un petit peu de toi.

vendredi 5 août 2011

Crever le sourire aux lèvres

Allez,
Vient t’aveugler des papillons qui dansent,
Vient déposer ton cadavre nocturne au milieu de la sueur,
Prend tout,
Remplie le vide,
Accélère la cadence,
Consume ton espoir,
Ton sexe,
Ton existence –
Ton cœur.

Allez,
Vient t’arracher la gueule
A plus savoir comment tu t’appelles,
Le reste n’est qu’ennuie,
Fabulation
Et désespoir.

Allez,
Vient crier,
Vient pleurer –
Que la couleur de la vodka
Vienne atrophier tes sentiments,
Que le lendemain soit à des millénaires
Et reste muet jusqu’au bout.
Ne regarde pas les filles,
Prédatrice du temps de passe,
Avec leurs minis jupes,
Leurs collants
Ou leur jeans troués.
Savent elles au moins qu’elles sont belles
Et que tu as envie d’elles ?
Ne regarde pas ces silhouettes aphrodisiaques,
Ces formes aveuglantes –
Même ivre mort,
Ne t’en approche pas,
Certaine de mérite même pas l’enfer.
Ne tente pas de te sentir fort
Face à leur regard –
Tu n’es rien qu’un filtre
Face aux vrais hommes qui ne jure
Que par un coup d’un soir,
Face à ces hommes qu’elles aiment plus que toi,
Face auxquelles tu n’existes pas.
Ne te laisse pas aller aux promesses,
Ce ne sont que des trahisons
Qui coulerons trop tôt
Dans ton cœur incompris.

La nuit n’est pas une excuse
Pour plonger dans leurs beaux sourires
Ou bien jouer à leur jeu –
La nuit n’est pas une excuse
Pour venir trembler dans leur bras venimeux
Qui ne te laisserons que du poison.

Et en dessous du néon de la boîte qui grésille comme un soleil,
Tu te dégouteras face au matin qui se lève,
Face au dimanche qui arrive à tâtons,
Sans personne pour te relever,
Tes intestins crucifiés
sur la nuit qui se taille.

Pas de fille ce soir,
Pas de cœur qui bat,
Que du néant qui revient dans un spasme d’éther
Et un poème plein de colère
qui naît dans les méandres de ton âme.

De toute façon tu as déjà assez mordu la poussière
Face à une paire de sein –
Face à cette tombe grande ouverte
Dans laquelle tu es tombé
Sans te faire prier.


ET L’AMOUR TA TUERA UN JOUR OU L’AUTRE
ELLE VIENDRA PILLONER TA GUEULE INNOCENTE
ET TON COEUR AMORPHE.

MAIS BORDEL, TU CREVERA AVEC LE SOURIRE AUX LEVRES.

mercredi 3 août 2011

Regarde (mais as tu encore des yeux ?)

Regarde,
Tu as jeté mon cœur en pâture,
Là au milieu des corbeaux affamés
De la nuit sanguinaire.

Regarde,
J’aurai préféré de toi
les cieux,
Ton parfum d’étoile
Et ta robe taillée dans la voûte céleste.
On aurait poursuivi l’aurore,
Porté par le voile de ta jupe fleurie
Et mes larmes qui dégoulinent
Le long du ciel noir.

Regarde,
Ta silhouette évanescente
Est sculptée par le soleil
Et le sable qui brille -
Le soupir des vagues
Ne m’inspire plus que des mots d’amour
Qui jadis ont porté mes jours endormis.

Regarde, regarde…
Mais as-tu encore des yeux
Pour voir que quelqu’un me manque ?

And now

And now,
you know how death
can be painful.

And now,
you know how love
can break your heart.

It might be a night full of stars -
Nothing will change
for us.

A l'horizon du prochain regard

Les vagues indifférentes
Viennent caresser mes jambes,
Devant l’horizon
Je me prête à rêver du bonheur.

L’écume des vies
Arrive jusqu’à la terre ferme,
Avant de s’évanouir
Là où personne ne regarde –

Sans le moindre soupir,
Les étoiles,
Cristaux de mes larmes,
Déposé durant tant de nuit,
Durant tant d’amour -
Reflètent ce que je ne suis pas.

Une lumière s’échoue le long des cimes,
Les cris de la jeunesse impatiente
Et ivre d’ennui
Traverse mes pensées solitaires.

Je n’ais plus qu’à attendre le feu d’artifice
Pour déposer mon regard
Sur celle que je n’aimerai jamais.

Les larmes

La feuille morte
A le sourire d’un vieil homme,
Des cordes de guitare s’enroulent autour de la branche
Et forme un nid.

Au fond des bois,
Les cloches raisonnent.

Sagement au coin du feu,
J’attends ton retour -
Celui de mon rêve.

Ne prononce aucun mot,
Si ce n’est celui du silence –
Je me perds dans la nature
Maintenant que je ne porte plus l’espoir
Dans tes yeux.

Les nuages deviennent noirs
Et la vanille qui glissait sur ta peau
S’est évaporé à jamais.

Les larmes,
Voilà tout ce qui me reste.

L'offrande

Allongé sur le lit des interrogations,
Je me berce des effluves des promesses passées.
Tu ne me garantie pas l’avenir,
Encore moins l’amour
Mais peu m’importe.

De l’amitié,
Du sexe,
Du réconfort,
De la tendresse,
De la douceur,
De la bestialité –
C’est mon cœur que tu fais battre.

Abandonne-moi dès que tu veux
Mais offre-moi tes reflets.

De l’or ou du charbon,
Des larmes ou des rires,
Un instant
Ou l’éternité,
Un seul regain d’âme -
Qu’importe si je suis avec toi.