mardi 27 juillet 2010

Et de mon corps

Et de mon corps
Ressortent des odeurs nauséabondes
Comme si la crasse m’avait envahie,
Comme si les doutes et le chagrin
Se putréfiaient en moi.
Et de mon corps
Ressortant ces odeurs,
Pourri de l’intérieur,
Où les peurs sont mortes
Mais empoisonnent encore
Une félicité invisible.
Et de mon corps
Ressort un amour incertain,
Et j’ai besoins de tendresse
Car je suis un enfant,
Incapable de me nourrir pleinement
D’une quelconque solitude.
Lorsque je suis seul,
Je me cultive d’un ego
Qui appartient à cette personne qui n’est pas moi.
Et de mon corps
Emane une fragilité
Qui me fait haïr les hommes,
M’interdit la sérénité et l’amour
Et m’offre la folie d’un royaume
Dont je n’ai jamais voulu la couronne.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire