dimanche 18 juillet 2010

Ce fut un plaisir

Quand arrêteras-tu de hanter mes nuits,
Ce n’est pas un plaisir de te revoir,
C’est un pincement au cœur
Qui me coupe le souffle.
Tu n’es plus la même dans mon esprit,
Mes regrets déforment ton visage,
Ma nostalgie malmène ta silhouette.
Pendant la nuit,
Je t’ai vu naviguer dans le brouillard du sommeil,
Rigolant, m’embrassant (bien que tu m’ais quitté)
Comme si on était encore amoureux.
Jouerais-tu avec mon âme ?
Rien ne m’interdit de venir rouvrir la porte de nos mots,
Si ce n’est que je n’en ai pas la force et toi l’envie.
Rien ne m’empêche d’aller violer le sanctuaire de tes lèvres,
Si ce n’est que tes larmes sèchent désormais
Sur les bras d’un autre.
Je m’embarrasse d’une morale illusoire
Afin d’assommer mes envies de toi.
A chaque poème,
J’exorcise un peu plus ton amour,
J’éventre notre rupture
Jusqu’à ce que sa chaire soit réduite
En infimes morceaux.
Quand j’étais avec toi,
Ton cafard et ta mélancolie
Faisaient de toi un fardeau.
Maintenant,
Ta beauté et mes souvenirs
Font de toi un cauchemar.

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