mardi 17 avril 2012

J'aimerai pouvoir m'arrêter sur le bord de la route sans avoir à lever le pouce

Malade de rien,
Malade de l’invisible,
De la vie, de l’amour,
Malade de la solitude,
Du manque,
Du trop,
De l’interrogation,
Du doute,
Malade de la route et de l’horizon
Malade de la mer qui va et qui vient,
Malade du sable qui danse,
Malade des pluies et des hivers,
Malade des feux au gout de luxe,
Malade des transes sans fin
Dans les confins des bars avinés,
Malade des joies et des relents
De vodkas dans les fêtes inutiles
Malade du soleil qui n’arrête jamais de briller
Car ce n’est que la terre qui tourne,
Pourquoi devoir affronter les nuits,
Les fantômes qui dansent même en plein jour ?
Malade des beats et des rythmes
Qui nous font jouir
Mais qui au fond nous font crever
De ne savoir qu’en faire
Et je vois l’immensité des chants
Dans les horreurs
De mon inutile petite existence
Malade de la mélancolie
Qui me traîne quand rien ne va
Alors que ce n’est que le temps qui passe
Et moi je me souviens
Je n’en peux plus de me souvenirs
Ces souvenirs qui m’apportent la tendresse,
Leurs visages,
Cette grande blonde qui semble m’aimer
Et cette petite brune qui m’a aimé
Oui je l’ai aimé aussi
Je l’aime toujours
C’est ma source,
C’est ma joie et ma peine
La plus immense
Ne plus pouvoir faire marche arrière
Ne plus pouvoir la serrer contre moi
Se résoudre à la fatalité
Se résoudre aux marches
Que l’on doit bien monter si l’on ne veut pas rester là assis comme un con
Parce que les autres avance sans nous
C’est à vous de trouver l’essence
Le carburant –
Soufflez
Et ces mots ne seront que poussière,
moi ce sont eux qui me font avancer.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire