samedi 21 avril 2012

Dans le papier et sur la terre

La nuit a glissé sur ton corps nu,
Laissant mon désir impassible
Dans les yeux
Du diable.

J’ai vu l’aurore alanguie
Briller sur ta peau frissonnante,
Les étoiles filantes laisser des traces
Le long de tes reins.

J’ai entendu tes yeux pleurer
Et ton cœur hurler à la mort
Dans le froid lointain
De l’amour qui s’ennuie.

Depuis,
Chaque poème
Est un cri muet
Qui laisse la trace
De la douleur
Dans le papier
Et sur la terre.

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