lundi 8 août 2011

Sous un brin de pluie, le long du cimetière

Egaré dans ce dimanche poussiéreux,
Je longe les murs du cimetière
Pour me protéger de la pluie battante.
Mais rien ne me protège
Contre mes pensées
qui se baladent entre les affres de ton corps
Et le bourdonnement de tes lèvres.
Rien ne résiste à tes yeux,
Ces yeux d’ivoire
S’abaissant à la tristesse
Comme on s’abaisse
Face à un roi.

Nos mots désuets
S’écrivent et se réécrivent
Dans les pages de mon cœur –
Tes mains pleines de tendresse
S’écaillent au fil de mes pas.

Dans le creux de tes bras,
Ces bras de velours,
Les étoiles ont trop brillés -
Elles m’ont éblouie,
Aveuglés.
Où est le chemin du retour ?
Te retrouverais-je dans les grands manteaux de l’hiver
Où bien l’été à t elle déjà sonné le glas ?

Dans ce dimanche aux allures
De nuit sans fin,
Ta silhouette ondulée
Vient hanter mon regard.

Dans les rues désertes,
Il n’y a que moi
Et un petit peu de toi.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire