dimanche 21 août 2011

Le soleil ne s'est pas levé de là où je te regarde

Nous avons enivrés le dimanche
De nos caresses
Et de mots drapés dans la tendresse.
Sous tes courbes folles
Et parfaites
- Comme ses lignes sinueuses que les plaines
Tracent à l’horizon –
Je laisse mes mains glisser.

Le lit baldaquin se transforme en navire,
Vers quelques minutes de plus
Dans l’oublie de soi,
Vers l’oublie de la justice,
De la fidélité -
De la raison.

Dans la pénombre de la chambre,
Il n’y a que nos corps presque nus
Et nos souffles respectifs.
Ce noeud sur te culotte mauve
à toute l'intention
de mon regard.

Le soleil ne s’est pas levé
De là où je te regarde –
L’amour
N’est pas pour nous.

Derrière le volet,
Encore fermé si tard,
S’agitent les voitures,
Le tramway,
Les gens –
La vie.

Il suffit de peu
- parfois -
Pour avoir l’impression
De ne plus être
De ce monde.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire