mardi 30 juillet 2013

Les silhouettes du temps qui passe laissent leur trace sur le bitume de l'existence des gens

A chaque mot son histoire
à chaque mot son sens
à chaque mot son souvenir
son écho son cœur

Des visages
des moments
des soirs
des matins
des vivants
des morts
des suicides
des rêves
des cauchemars
des vêtements des sous-vêtements des parfums des draps froissés des sourires des larmes des velux qui brillent de la lueur du réverbère des sirènes de police des intérieurs d'ambulance des lignes de chemins de fer des déceptions des doutes des lits des promesses des soupirs des je t'aime des certitudes, celle de ne plus jamais aimer comme avant, des erreurs des ignorances des hommes des femmes des bières des coups à boire des coups d'un soir des terrasses de bars des poèmes des films des chansons des distributeurs de billets des pavés des rues des immeubles des arrêts de trams des coupes de cheveux des consoles de jeux des sacs de couchage des matins déchirés en cour des question des boules au ventre des tremblements des crises d'angoisse des verres des gueules de bois des baisers des collants des robes sexy des premiers de l'an des bonne années des résolutions des regrets des remords des désirs
des désirs à en perdre haleine
des désirs à devenir fou
des désirs à perdre la raison
des désirs à s'en taper la tête contre les murs
des désirs à en avoir la bouche moite
des désirs qui donnent le haut le cœur
des désirs à ne plus savoir qu'en faire.

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