lundi 29 juillet 2013

La solitude d'une chambre vide le dimanche après midi quand le soleil brille et les feuilles bougent (pour votre estomac, c'est comme un grand huit)

La solitude
entre deux monde
je n'oublie pas
la solitude
des femmes
que je n'ai pas pu aimer
la solitude
d'une main
qui n'a que le vent
ou l'espoir
ou la solitude
à serrer.

Un jour ma solitude
a été mon fardeau,
celui qui m'a poussé à chercher
dans ton coeur
dans tes yeux.
C'est cette solitude
qui m'a habité en revenant du bus
les lèvres séches
de ne pas avoir osé
attraper les tiennes -
je n'arrive pas à écrire ce que j'ai pu ressentir
dans ces moments là
mais là, tout de suite,
ça raisonne dans mon estomac :
ton regard qui part,
qui se tourne vers la porte illuminé
et moi
et moi qui reste
et moi qui reste sous l'arrêt de bus
à crier à l'intérieur,
à crier ma solitude
au fond d'abysses sans surface.

J'ai murmurer au froid d'Octobre
combien je m'imaginais en ta compagnie,
combien j'aimais tes bottines marrons
quand tu balançais tes pieds tout en croisant les jambes
sur la petite chaise grise de mon studio -
J'aurais pu murmurer au froid de Décembre
combien je regrettais de t'avoir quitter,
mes larmes auraient geler à l'intérieur
tandis que tu brûlais ton canapé.
Est ce le destin ?
Est ce le hasard ?
Y t-il vraiment un jour
où on ne se connaissait pas ?
Qu'en est il des premiers temps ?
Sont ils évaporés dans l'espace du temps,
dans les méandres de l'esprit
où bien gravés dans la mémoire de nos coeurs ?

Y t-il vraiment un jour
où je ne t'ai pas aimé ?
Ma solitude me dit que oui...
Ma vieille solitude,
parfois encore tu raisonnes comme une vibration
venues des montagnes,
tu créer un spectre, un miroir devant moi
qui m'aspire,
c'est la solitude universelle qui nous habite tous
la solitude singulière de l'existence -
Sartre en parlerait surement mieux que moi.

C'est cette solitude que l'on tente de combler
entre nos corps.


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