dimanche 21 juillet 2013

Rien de peux titrer un amour aussi limpide

Je me souviens de la première fois,
la première fois où tu as parcouru mon horizon
où tu t'es dessiné dans mes rétines
où tu as fais corps avec la vapeur de l'air
avec les vibrations de mes pas -
qui étais tu alors ?

Je me souviens de Paris,
de la lueur du jour,
d'un jour où rien encore
ne s'était passé entre nous.

Je me souviens de Nantes,
du bruit du tramway,
du film "Like someone in love"
du baiser sur la pointe des pieds.

Aujourd'hui je vis je vis je vis
je suis quelqu'un d'autre
ton amant pour de bon
je brûle chaque jour
de ton sourire assassin,
de ton regard de femme qui aime
qui aime vraiment,
tendrement
mais je brûle sans me consommer,
non ton ventre n'accueillera pas mon tas de cendre
il ne fera que l'allumer et l'allumer encore
comme le creux de tes reins,
comme la douceur de tes lèvres.
Je ne peux qu’espérer que ce poème ne se mue pas en mensonge
dans quelques mois,
j'en ai écrit tellement. 

J'ai eu peur,
mais tout cela est révolu -
désormais je peux te regarder droit dans les yeux
sans frémir
sans douter
je t'aime.

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