mardi 30 juillet 2013

Derrière les promesses

Tu as plongé de nuit
ta chemise bleutée,
comme dans un photophore
peuplé d'amour.
Nos corps s'attachent
comme des aimants,
c'est irrémédiable.
Je ne peux pas te promettre l'éternité,
c'est une connerie -
non ce que je peux te promettre,
c'est que dés mon retour,
je serais là pour murmurer à ton oreille,
je serais là pour embrasser tes lèvres.
Je ne peux que te promettre
l'érotisme de nos corps
tant que l'érotisme subsiste -
mordiller le bout de ton sein,
caresser l'intérieur de tes cuisses,
savourer les encens de ton sexe,
je te promet tout ça.
Et si d'autres promesses subsistent,
méfies-en toi comme de la peste,
le destin peut être un  beau salaud.

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