jeudi 16 février 2012

Le silence des nuits n'en finis pas de raisonner dans mon coeur

J’ouvre mes volets
Et je me demande depuis combien de temps ces gens
Sont levés,
Depuis combien de temps ils marchent
Dans le froid,
Où vont t-ils,
Que font-ils ?

On vit entassés les uns au dessus des autres
Sans se connaître –
T’as l’impression d’être chez toi
Et quand tu regardes de l’extérieur,
Tu fais ta cuisine accolé au voisin
Du dessous.

Après la journée de travail
Dans un fast food où les écrans passent sans interruption
Des choses futiles,
Je vais me plonger dans le bourdonnement de la ville,
Dans ses murmures et ses secrets.
Les trams défilent comme un troupeau de vers luisant
Et le mien n’arrive jamais.

Alors j’attend
Et moi,
Rien ni personne
Ne m’attend.

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