dimanche 11 septembre 2011

Plus qu'une seule lumière

Quand j’appuie sur le petit interrupteur
De la lampe de chevet,
J’ai pour compagne l’absence -
Un vide aussi grand que l’univers.

L’autre côté du lit
Est un trou noir -
Un gouffre qui brûle,
Sous le brasier d’un soleil qui pleur.
Il y fait pourtant aussi froid
Que dans une eau solitaire
Au milieu de l’océan.

Je reste bien accroché à la barque
De l’espoir
Et aux souvenirs de la lune.

Quand est t-il de toi ma belle ?

Tu viens surement blottir tes petits seins tendres
Sur cette montagne qui dort
Et qui ruisselle d’amour.
Ton sourire s’égraine dans le sable
Que le marchand sème
dans le noir empli de lumière.

Ne t’en fais pas,
Je n’ai pas encore scié ton côté du lit –
Mais à chaque fois
que ta lueur se dessine,
Les souvenirs s’ancrent à mon oreiller.

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