vendredi 23 septembre 2011

J'ai rêvé un jour que l'amour existait

Je me suis brûlé les yeux
A force de regarder sous ton chemisier
A pas de loup sur ta peau,
Je t’ais tissé un hamac en plume.

Je pourrai rêver jusqu’à la fin du jour
Avec toi sous ma main,
Briser les chaînes de la fatalité,
Me transformer en nuage.

Chacun de tes mots
De sucre,
Sont un peu de douceur et de tendresse
En plus -
La forêt est à nous ma belle,
Soyons naïfs
Et aimons-nous un peu.

Une âme pure,
Sans eau noir.
Vierge.
Ton sourire qui se retourne
Sur mon visage,
Et le bonheur
Qui n’est pas loin.

Je renverse du rêve sur ta poitrine,
Il dégouline, s’imprègne de ton souffle,
Filtre avec l’orage qui arrive
Et explose dans la nuit.

Je laisse mes empreintes dans le sable,
Immortalisé par le flash de la photo,
Je pars vers les dunes
Comme si j’avais déjà compris
Que tu offrais tes lèvres à un autre
Et que bientôt la solitude
Allait avoir raison de mes soirs.
Je pars vers la lune
Au son des cordes d’une vieille guitare,
Comme si le bonheur
Ne s’offrait qu’à celui
Qui a renoncé à la compagnie d'une femme.

Je marche,
Et dans mon regard
le pourpre dans l’horizon
N’a jamais été aussi sombre.

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