mardi 20 septembre 2011

Les clowns sont souvent les premiers à chialer

La rue endormie
N’arrive pas à noyer
Mon chagrin sans larme.
Si je pouvais crier,
Je ne saurais comment faire –
J’ai appris à me taire dans ce monde
Pour ne pas réveiller
Ceux qui s’ennuient.

Il me suffit de sourire
Pour que l’on ne remarque pas
Mes jambes qui tremblent –
Il me suffit de hocher la tête
Pour que personne
Ne voit la nausée
Qui m’envahit le cœur.

Mon corps s’enferme dans un étau
Quand j’entends ton nom –
Il raisonne avec mes rêves sans avenir,
Avec mes baisers sans suite,
Et je ne pourrai retrouver le sommeil
Avant de t’avoir aimé.

J’irai brûler mes sentiments,
En faire un brasier joyeux
Sous vos yeux
Vidés de flammes.

Pour avoir trahi
J’irai me laisse seul
Sur la place des amants
Entre vos cris
Et vos larmes.
J’irai m’écorcher vif
Le long des fleurs de la discorde
Sous les hués
Des gens sans amour.

Il tombe des touches de piano,
Je suis léger.
La nuit est bien là,
J’attends juste
La vie
Et sa farandole
De belles promesses.

J’ai encore esquivé tes lèvres
Ce matin,
Il n’y a que cela que je puisse faire
Pour sauver mon âme.

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