dimanche 24 avril 2011

Traîner dans les yeux d'une femme

Je me suis encore trop traîné dans les yeux
De cette jeune femme de passage,
J’ai navigué entre sourire et tristesse,
Prenant sa voix pour de l’or.

J’ai encore battu la nuit aux cartes,
J’ai abattu tous mes cœurs
Et mes pics bien noirs,
Laissant les trèfles
Et les carreaux de côté.

J’ai encore trop vagabondé
Le long de ses courbes insolentes -
L’espoir sur le dos,
La naïveté derrière mes pas.

J’ai me suis noyé dans les reflets de la lune,
Ne sachant que faire
De ce corps qui tremble,
Bourdonnant d’amour.

Je ne peux rien faire de son rire,
Qui s’allonge en écho
Dans les plis de la couverture.
Je ne peux rien faire de ses jambes interminables
Qui s’évadent derrière sa jupe
Et ses collants bleus marine.
Je ne peux rien faire de ses lèvres
Qui viennent flirter avec l’indécence,
Et que tant d’autre ont embrassés.

Je ne peux rien faire d’autre
Que de ma languir de sa silhouette,
et d'agoniser sur le lit
de ma jeunesse qui s'échappe.

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