lundi 15 novembre 2010

Sur le lit de la jeunesse morte

Assis là,
Sur le lit de la jeunesse morte,
Ils fument leurs douilles,
Aspirant la drogue
A ne plus savoir qu’en faire.

Assis là,
Sur le lit de la jeunesse morte,
Ils s’arrachent le corps,
Tentent d’échapper à l’amour
Et aux affres de la vie-
(Ce ne sont que des squelettes)

Assis là,
Sur le lit de la jeunesse morte,
Ils cultivent des idéaux,
Et des rêves-troubadour
Qu’ils ont égaré dans le goût de l’existence.

Puis il s'est vêtu
de sa veste en velours noir,
Celle avec
des boutons de manchette en or.
Il a franchi la porte
Et s’en est allé à jamais.

Elle avait des pétales de fleur
au bout des manches
Et l’air triste
Lorsqu’elle a avalé tout son tube de cachet.
Elle avait le visage d’une lune
Et des touches d’un piano noir à la place du cœur.
Dehors,
Paris se meurt.

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