lundi 15 novembre 2010

Poème à Pete Perkins

Dans le désert sans horizon...

Assis à une "cantina" locale,
le vieil homme tend l'oreille
au piano qui sonne comme la mort.
(Chaque touche est un pas vers la grande faucheuse)
Les verres de tequila comme refuge,
tu as l'amour absurde et forcenée
dans chaque coins de tes veines.
Tu trimballes un macchabée à dos de cheval,
vers un lieu proche du néant.
Quel sens a tout cela ?
Toi seul le sait -
Car si ton corps ne survivra pas,
au bout du compte,
tu auras sauvé ton âme
des flammes de l'enfer.
Cela n'a pas de prix.
Puis comme beaucoup d'autre,
tu crèveras en silence.

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