mercredi 30 mai 2012

Commes des papillons d'argent qui volent toujours trop haut


Des cheveux blonds
Et courts,
A la garçonne.
Un jean serré et des bottes rouges,
Les yeux en amende.
La regarder partir du bus
Est un supplice.

Un skate board un peu maladroit,
Un jean slim et un petit blouson
Bleu.
Une paire de lunette rouge
Et des mèches chatins
Qui dépasse de sa capuche en frou frou.
La regarder passer
Est un trop court instant.

Un casque sur les oreilles
Et des cheveux en bataille.
Une jupe épaisse et de collants,
Un petit manteau
Et des baskets.
Tout en noir,
Des pieds jusqu’à la tête.
Le train arrive
Toujours trop tôt.

Des cheveux lisses,
Un sourire dressé et le teint rose.
L’odeur de son shampoing.
De légères tâches de rousseur
Et une robe foncée.
Une grosse écharpe
Et une démarche légère.
Elle ne prend jamais la même rue
Que moi.

Tant de beautés insaisissables,
D’instants trop courts,
D’espoirs futiles.

Dieu a jalonné le monde
De femme toute plus belle que les autres
Et mon cœur trébuche chaque jour
Sur l’une d’entre elle.  

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