samedi 26 mai 2012

Insignifiance


Les paupières lourdes
Traînent sur le trottoir
Le matin est invisible
Et le soleil pâle.

Aussi insignifiant
Qu’une bulle d’air
Qui remonte le long d’un verre de bière,
Aussi repoussant
Que l’odeur de pisse
Qui longe un coin de rue dans la nuit.

Vouloir se plonger
Dans les reflets du soleil
Qui tapissent le fleuve
Pour échapper
A la marée humaine.

Le temps d’avoir peur,
Il est déjà trop tard.

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