jeudi 11 octobre 2012

Le quart d'heure de trop


La pluie tombe à grande eau
sur le velux de la mezzanine.

La nuit oxyde mon cœur
de son grand vide
et je ne peux pas fuir
l’envie qui me ronge
de te prendre de mes bras –
je suis prisonnier
de ma propre indécision.

Je rouille sur tes draps vierges,
immaculés
tandis que tu roules à côté de moi
passant d’un soupir à un autre –
je ne peux pas rêver ce soir.

Tes petites jambes se baladent
sous ta culotte vert kaki,
j'ignore tout de ton épiderme.
L'espoir s'est évaporé -
Il suffit parfois d'un quart d'heure de trop
et de quelques paroles maladroites
pour tout foutre en l'air.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire