lundi 26 décembre 2011

Un grand nom de Dieu

J’ai rencontré Charles Bukowski
Dans un de mes rêves.
Il était assis sur un nuage,
Ou bien un songe,
Entouré par le vide qu’offre un rêve.

Il portait une chemise blanche,
Il avait toujours son gros pif
Et sa barbe poivre-sel.
Il portait une chemise blanche entrouverte
Et fumait une cigarette.
Il semblait paisible,
Presque indifférent
Et je le contemplais
Tout en foutant mon âme à poile.
On aurait dit un ange.

Alors je lui ais demandé –
Parce qu’il m’était indispensable de lui demander quelque chose –
« Est-ce que tout vos poèmes ont un sens ? »
Alors il a à peine tourné la tête vers moi
Et m’a répondu :
« Chaque poème est un don de Dieu,
A toi de leur donner du sens ».
Il aurait pu m’envoyer chier,
Pire, me cogner -
Mais il m’a donné une réponse de poète,
De celle qui ne donne pas la réponse.

Puis il s’est évaporé
Avant que je puisse lui poser une autre question.

Alors je me suis réveillé en me disant que les génies
N’existent pas vraiment
Car c’est Dieu qui semble écrire
A leur place.

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