jeudi 7 juillet 2011

Te savoir là

Te savoir dans la ville,
Tes cheveux qui brillent sous le ciel gris,
Tu hantes le visage des inconnus.

Imaginer ton regard
Se dérober sous mes yeux,
Dessiner ta silhouette
Au creux des devantures d’hôtel.

Ton rire raisonne comme un supplice,
Je crève devant les photos de mariage
Je jette l’amertume à la nuit noire
Et je me laisse allez aux rêves volubiles.

Mon rire illusoire n’arrive plus à vous distraire,
Je trompe l’ennuie par l’ennuie,
Je m’habille des feuilles d’automne
Sans laisser de trace
Je glisse.

Te savoir là,
Dans le monde,
Avec le monde –
Il arrive à mon cœur
De battre encore pour toi.

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