vendredi 6 août 2010

Mes cicatrices

Tu es partie rejoindre ton amour de jeunesse,
Celui que tu avais trop peu aimé,
Celui qui as attendu sagement
Que tu t’envoles de l’étreinte de mes bras.
Tu m’as aimé religieusement -
En attendant ton heure.
Cadenassant bien tes sentiments,

Ton reflet dans le miroir,
Tes longs cheveux,
Ta poitrine,
Ta féminité me manque.
Mon amour,
Que s’est t-il passé ?
On a beau essayer d’être parfait,
On ne peut pas déjouer le destin qu’offre l’amour
Et la vie.
Non, on n’éduque pas à l’amour,
On ne nous dit pas ce qu’il faut faire,
On ne nous prépare pas à ses joies,
À ses peines.
Je n’irai pas pleurer sur les trottoirs pathétiques,
Ni dans mon oreiller.
Je ne te ferais pas cette faveur.
J’irai crucifier mes sanglots sur la croix de notre amour,
J’irai crier au fond de mon cœur,
Pour que personne ne m’entende.
Les gens ne veulent pas entendre la peine d’autrui,
Chacun doit trainer son propre fardeau
Ils ne feront pas de miracle,
La réponse est au fond du tunnel.
L’errance d’un cœur brisé
Abrite une résurrection.
Je ferai ce que j’ai à faire un jour ou l’autre :
Etre heureux.
Comme tous ceux qui sont seuls,
Et qui retrouverons l’amour.
Mais pour l’instant,
Je me contente de réparer mes cicatrices.

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