Face au crépuscule flamboyant
Et aux oiseaux
de nuage,
Nous avons
parlé d’amour.
Nos cœurs ont
respiré ensemble,
En raisonnant à
peine dans le vide,
Et il y a eu
quelques courants d’air
Glaciales.
« Je ne
fais plus rien comme avant,
Plus rien comme
il faut,
Tout va de
travers,
Tout est flou,
Entre l’envie de
brûler
Et d’aimer pour de
bon.
- On juste
besoin de tendresse,
De remplir nos
solitudes,
Mais on ne fait
que blesser
Des âmes prêtes
à aimer.
Nous ne sommes
pas lâches
Cruels ou bien
pervers,
Juste totalement
égarés. »
Là sur la terre
humide du soir,
A l’ombre d’une
lune pâle,
Nos ombres ont
pris l’allure
De la peur -
Celle de ne jamais
retrouver
Le premier
amour.
Là sous un
soleil tendre,
Aux yeux des
arbres,
Nos larmes ont
pris le reflet
Des regrets –
Ceux que l’on a
quand on laisse filer
Nos souffles de
bonheur.
Nous avons
secoué dans nos mains maladroites
- Comme des
osselets –
Nos petites
aventures mortes
Avant d’avoir
vécu
Puis nous avons
jeté le tout
Sur l’asphalte
de l’existence.
Nous avons
échangé nos regards
Et sourit face à
l’issu de la partie.
Nous avions
perdu
Tous les deux.
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