Caressé par la
douceur du temps
Qui passe,
Cette flèche insubmersible,
J’admire avec
légèreté
Les nappes
orangées
Du soleil
d’hiver
Qui pleur à
travers les arbres.
J’inonde mes
pensées
D’une vapeur
automnale,
Suave et fraiche
–
Le chemin se prolonge
Et les fantômes
restent derrière.
La clairière est
un fleuve serein
Au milieu des
montagnes,
Mes songes
Ont perdu leur
bogue d’épine
Et se baladent
le long du fossé.
Je lève les yeux
vers le ciel -
Rien à
l’horizon,
Si ce n’est un
nouveau poème.
De mes deux
décennies,
L’impression
d’en tirer une éternité.
Je regarde à
nouveau devant moi,
Ma jeunesse ne
s’est pas encore fait la malle,
Mais je tire sur
la corde.
Sous les arbres,
Je ne vois pas
le bout du chemin,
Mais je suis
toujours éclairé.
L’éternité est
bien là.
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