Les paupières
lourdes
Traînent sur le
trottoir
Le matin est
invisible
Et le soleil
pâle.
Aussi
insignifiant
Qu’une bulle d’air
Qui remonte le
long d’un verre de bière,
Aussi repoussant
Que l’odeur de
pisse
Qui longe un
coin de rue dans la nuit.
Vouloir se
plonger
Dans les reflets
du soleil
Qui tapissent le
fleuve
Pour échapper
A la marée
humaine.
Le temps d’avoir
peur,
Il est déjà trop
tard.
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