samedi 7 janvier 2012

Encore un samedi matin sans personne, comme tant d’autre (mais peut être pas aussi désespéré)

J’aimerai que le matin
M’offre à nouveau la présence d’une femme à demi-nu
Dans le creux des premiers rayons du soleil.
Mais pas une femme de passage,
Une de celle qui ne nous quitte pas
Une fois qu’elle n’est plus devant nos yeux.
Une de celle pour qui nos jambes se mettent à trembler
Quand on entend sa voix au téléphone –
Une de celle qui, quand elle se tire,
Nous fragmente le cœur
Et tout le reste.

Alors, sans un soupir,
Si l’envie m’en prend,
Je pourrai lui caresser les cheveux,
Lui caresser la joue,
L’embrasser.

Alors, le cœur battant,
Si l’envie m’en prend,
Je pourrai lui mordre le cou,
Passer les mains sous son haut,
Lui dire des mots d’amour.

Alors, le désir ardant,
Si l’envie m’en prend,
Je pourrai passer un doigt ou deux
Sous sa culotte et
Glisser mes mains le long de ses jambes.

Si l’envie m’en prend,
Je pourrai même lui masser chaque doigt de pied.
Tout ce marasme la fera rire,
Un rire silencieux
Qui fera trembler les murs de ma chambre.

Le tout est de pouvoir me rendormir
dans ses bras
et dans son âme
et cela pour un millions d’autres matins
sans que la vie n’y trouve rien a redire.

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