Tu as tant baissé ton collant,
décollant l'élastique dans ton bassin
pour le laisser couler le long de tes jambes
et découvrir le grain de beauté au dessus de ta cuisse.
Tu as tant abimé tes culottes,
sous les draps
sous les jeans
sous mes doigts
tu les as froissés
tachées mouillées
nettoyées.
Tu as tant attachés
puis détachés tes cheveux
tu les as tant coupés laissés pousser
ces cheveux noirs
comme des traits de fusain
arrachés du canson.
Tu m'as tant embrassé
et ce n'est que le début -
une nouvelle promesses est née
celle d'une petite Jeanne,
illusion d'une vie rêvée
que nous berçons
comme des poètes sous absinthe.
Tu as tant attendu
tu as tant douté
tu as tant haie -
dans tes bras
je reviendrais toujours.
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