Ô ciel rouge de nuit,
Suis-je vivant
Ou bien suis-je mort ?
Ma tête entre quatre murs
Je la fais crier -
Mes cellules se muent
A chaque seconde
Vont-elles un jour me trahir ?
Je ne fais que remplir le temps
Pour ne pas voir l’existence couler
Sous mes yeux frêles,
Je ne fais que courir
Pour rattraper ce qui m’échappe à chaque fois
Sous mes pieds fragiles.
Je ne te ferais pas de faveur,
A moins que tu puisses me tirer
Des catacombes.
Il est minuit
Dans la plus petite ville du monde
Et j’ai peur de mourir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire