Il y a la neige pourpre
Et les cerisiers du Japon.
Il y a l’aurore lointaine
Et le levé du soleil.
Il y a les trois quart de la lune
Et la voute céleste emplie d'étoile
Il y a les belles musiques
Et un acteur qui pleure.
Il y a ton gilet d’hiver
Et tes lèvres qui dépassent de l’écharpe.
Il y a ces soirées que je passe à écrire
Et à tenter de figer la beauté.
Mais la beauté m’échappe,
Le soleil de couche,
La lune est immobile,
Les musiques se taisent,
L’acteur se met à rire,
Et toi tu n’existes pas.
La beauté n’existe que le temps des larmes,
Et elles sèchent toujours trop vite.
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