dimanche 4 novembre 2012

Au bout de l'arc en ciel, notre cri.

As-tu déjà marché tout au bout d'un arc en ciel
là où les couleurs s'estompent,
là où elle se font plus ternes,
indécises,
imprécises ?
Non ?
Que penses tu d'y aller avec moi,
de marcher longtemps,
de marcher un moment
et de mélanger ensemble
le soleil et la pluie
pour faire naître des couleurs,
nos couleurs ?
Nous sauterons au dessus des flaques d'eau,
nous éviterons la boue,
les hautes herbes,
nous nous aventurerons parfois dans les arbres
comme deux gosses,
plein de rire et de complicité.
Ne t'inquiète pas
si je traîne des pieds
où si je prend les devants,
tu n'aura qu'à m'appeler avec tout ton amour
et je me retournerai vers toi.
Ne t'inquiète pas
si je me blottis contre toi
en suffoquant,
seul la douceur peut apaiser
mes démons -
et si je pleurniche trop longtemps
jette moi le bord du chemin
j'irai me confier aux chouettes -
il y a certaines choses
que personne ne saura jamais.
Ne t'inquiètes pas
si mon visage s'assombri
certains jours,
j'ai l'âme sensible et
le gêne de la mélancolie
y a rien à y faire
à cette pute.
Reste à mes côté
le long des fossés,
je tâcherai d'y rester avec toi.
Allons crier en haut des plaines,
nous serons deux
mais nous aurons
un seul et même cri.

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