mercredi 4 janvier 2012

Du papier et de l'encre pour brûler les scories de mon âme

J’ai cette chose qui brûle en dedans,
Ces millions de mots
Pour ces millions de mondes,
Ces millions de vers
Pour ces millions de visages.

J’ai ces mots pour le vent dans les arbres,
Pour les nuages vaporeux du matin
Et leur pourpre lointain.
J’ai ces mots pour les chemins
Et les routes inconnues,
Ces mots pour l’écume du soleil
Qui vient caresser l’horizon,
Ces mots pour la mer
Qui s’effondre sur le sable.

J’ai ces mots pour toutes ces femmes,
ces mots pour leurs jupes de couleur
et leurs collants noirs.
J'ai des mots pour elle,
Pour son mini-short en jean et sa tunique bariolée,
Pour ses cheveux rouges,
Pour son vernis,
Son manteau.
J'ai des mots
Pour ses sourires lointains –
J’ai ces mots pour son ombre,
Pour les regrets
Et le chagrin.

Face au chaos ambiant,
J’ai des mots pour tout,
Dés que hurle mon cœur,
Dés que supplie mon âme.
A la recherche du vrai,
De la beauté,
Je viens figer mon intranquilité.

J’ai même des mots
Pour l’ivrogne qui boit à sa table
Dès huit heures du matin –
Et rien ne sonne plus fort
Qu’un ivrogne qui boit à sa table
Dés huit heures du matin.

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