mercredi 2 novembre 2011

Je me sens comme de la merde, mais je me sens vivant

Avant d’apercevoir un nouveau jour,
Mon âme m’a mise au supplice
En me gratifiant d’un rêve
Où les vapeurs de ton corps
Etaient à nouveau près de moi.
J’ai grincé des dents
Devant les aiguilles immobiles
De la solitude.

Il y a cette fleur
Qui n’a jamais éclose
Depuis que je l’ai rencontré,
Elle me promet son parfum
Mais cruellement ne vient jamais
Me l’offrir.

Il y a ces mots lointains
Qui nourrissent un espoir impossible,
Une solution presque trop simple,
Un arbre à poison,
Une bombe à retardement.

Il y a le passé toujours présent,
Tes sourires assassins,
Tes yeux ignorant,
Ton visage sans nuage à l’horizon.

Et puis je tourne en rond,
dans un manège absurde
sans aucun but
si ce n'est d'être un peu
moins seul.

Je ne ma planterai pas un couteau
Dans le ventre,
Je ne m’accrocherai pas le cou
A une corde,
Je ne m’abimerai pas
Avec une lame de rasoir,
Je n’essaierai pas de fuir -
J’aime trop
Souffrir d’amour.

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